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DSDEN de l’Oise

Yvan Mendy à Pont-Sainte-Maxence

Opération ELA Mets tes baskets et bats la maladie

L’histoire de chaque champion comporte un point de départ. Celle d’Yvan Mendy a démarré dans le quartier des Terriers, qui surplombe le centre-ville de Pont-Sainte-Maxence. C’est là que le poids léger a découvert la boxe, à l’âge de 9 ans, lors d’une initiation animée par Giovanni Boggia, son actuel entraîneur et dirigeant du BCO (boxing club olympique de Pont-Ste-M.). Yvan y est maintenant éducateur sportif et initie à son tour les jeunes maxipontains, à l’instar de son ami d’enfance Hakim Laribi.

Avec près d’une cinquantaine de combats (43 victoires dont 21 par KO, 5 défaites, 1 nul), cinq titres de champion de France ainsi que plusieurs ceintures internationales, l’éducateur sportif est un travailleur acharné, incapable de jeter l’éponge. « En amateur, Yvan a un palmarès très mitigé, précise Hakim Laribi, l’adjoint de Giovanni Boggia. Gamin, il était plus petit que les autres. Quand on faisait de la course à pied, il arrivait toujours dernier et, pour rigoler, on lui mettait tous une tape derrière la tête. Mais, deux jours plus tard, il voulait refaire de la course. Il n’abandonnait jamais. Yvan, c’est le courage incarné. »

Réservé, affable, le visage très peu marqué malgré plus de douze ans de professionnalisme, Mendy renvoie une image aux antipodes de la caricature du boxeur. Mais, une fois ses gants enfilés, il se métamorphose. « Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « le Lion ». Son entourage évoque souvent l’extrême humilité du champion : « Beaucoup de sportifs qui connaissent le succès changent. Pas Yvan ». Et si on ajoute à cela une certaine ressemblance morphologique avec l’un des champions du monde français de football… « C’est le sosie de N’Golo Kanté, s’amuse Boggia en référence aussi à leur état d’esprit. Samedi, il sera à Wembley. Lundi matin, il sera à la salle, en train de passer l’aspirateur ! » [1]

Ce lundi 14 octobre 2019, notre champion est venu dans les écoles Robert Desnos et Jean Rostand pour participer à l’opération "la dictée d’ELA" en lisant le texte écrit pour l’association ELA.

Merci à Yvan, aux enseignants et aux élèves.

Mise à jour : 18 février 2020